25 décembre 2011

Mes liens de la semaine

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18 décembre 2011

Mes liens de la semaine

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16 décembre 2011

Il faut penser avant de modifier des pages sur Wikipédia

Félicitations à Bell Pottinger pour sa performance dans le dossier de ses modifications de pages de l’encyclopédie en ligne Wikipédia (NB: Pour ceux qui ne sont certains, oui, c'est de l'ironie!).

Les règles encadrant la gestion des conflits d'intérêts sont claires:
Modifier un article sur un sujet où vous êtes un expert ou un spécialiste, même reconnu, n'est pas en soi un conflit d'intérêt. Cependant, si vous êtes payé pour modifier le contenu de l'encyclopédie ou si vous avez un intérêt financier quelconque en rapport avec le sujet traité, il est fortement déconseillé de contribuer à Wikipédia. Vous êtes encouragé à révéler vos liens d'intérêts sur la page de discussion et à proposer vos modifications sans les faire vous-mêmes. D'autres contributeurs actifs sur cette page jugeront alors de leur validité sur la base des principes fondateurs de l'encyclopédie. (Source: article sur les conflits d'intérêts sur Wikipedia; les emphases sont de moi)
Alors, si vous êtes une agence de communications, vous devriez vous abstenir de modifier des  pages de Wikipédia.

Et, franchement, si vous vous faites attraper, de dire que «c'était pas illégal!» n'est certainement pas la meilleure des défenses!
James Thomlinson, head of digital at Bell Pottinger said: ‘Biggleswiki is one of a number of accounts that the digital team have used to edit Wikipedia articles. This account has been in operation for over a year. I would like to point out that while we have worked for a number of clients like the Prostate Centre, we have NEVER done anything illegal!’

11 décembre 2011

Mes liens de la semaine (weekly)

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6 décembre 2011

Les campagnes de communications ne fonctionnent pas sur les médias sociaux


Je comprends que c'est quelque peu antinomique d'intituler un billet comme ça quand je tiens un blogue sur les communications, les relations publiques et les médias sociaux depuis près de huit ans.

Maintenant, si vous me donnez une chance de m'expliquer...

Ce que je dis, en vérité, c'est que les campagnes de communications ou de marketing utilisant les médias sociaux ne suffisent pas.

Ça fait maintenant deux textes que je publie récemment sur le fait que les médias sociaux (ou numériques) influencent plusieurs fonctions de l'organisation et qu'il faut regarder le tout d'une façon organique.

Récemment, j'ai proposé le même titre à une organisation pour une conférence qu'ils voulaient que je leur donne (ils ne l'ont pas aimé; pas assez marketing, je présume). Mon raisonnement était (et demeure) le suivant:
c'est loin d'être assez de faire en sorte que les campagnes de communication des organisations deviennent sociales; c'est l'organisation au complet qui doit le devenir (plus social). Ma conférence porterait donc, si elle est acceptée, sur l'ensemble des gestes qu'une organisation pourrait/devrait poser pour aller plus loin que les simples campagnes de marketing sur les médias sociaux. 
Voilà que je lis un billet intitulé 4 Strategies For Engaging Facebook Fans No Matter How “Unsexy” Your Brand Is sur le blogue de KISSmetrics.

Si l'auteur tentait de convaincre ses lecteurs qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une marque «sexy» pour créer une relation avec ses fans sur Facebook (cela va sans dire), c'est une tout autre confirmation que j'en ai retiré: c'est le fait que les campagnes de communications ne fonctionnent pas sur les médias sociaux.

Comprenons-nous bien: si les médias sociaux fonctionnent (et c'est le cas!), les campagnes de communications sur les médias sociaux ne fonctionnent pas.

Regardez les deux tableaux qui suivent et essayez de me contredire...

Webroot Social Media Growth

Blue Cross Social Media Progress on Facebook

Ce sont les résultats des «campagnes» de Webroot et de la Independence Blue Cross. Deux marques passablement peu sexy.

Mais est-ce que c'est payant d'avoir un «boost» comme ça si, aussitôt que la campagne est finie, la croissance cesse? À mon avis, non. Je préférerais une croissance moins abrupte mais plus soutenue. Et vous?

5 décembre 2011

Les médias sociaux, plus que des communications (un autre point de vue)

Vendredi, j'ai publié un billet sur ma vision des médias sociaux comme outil de transformation des organisations.

Samedi, je lisais un billet intitulé Social Business: Be Careful What You Wish For sur le (très intéressant) blogue de Tom Webster.

Évidemment, si j'en parle, c'est que Tom est pas mal d'accord avec ce que j'écrivais. Je cite (les emphases sont de moi):
(...) the best example of this kind of existential change lies not in the case studies of our currently celebrated crop of social media superstars, but in a well-documented (and with good reason) example from the past: the legendary TPS (...) the Toyota Production System. (...) The TPS was less a “manufacturing strategy” than a complete change in the theory of the firm. Toyota realized that they couldn’t simply increase their manufacturing quality standards unless their employees were thoroughly empowered to make those changes – in other words, they couldn’t have “just-in-time” inventory unless every employee was empowered to act in real time. So one of the central tenets of TPS was less about “six sigma” or other trailing variables, it was simply this: any employee can stop the assembly line. (...)
I believe that the successful models for a new, social business will have a similar approach. As we move from the “just-in-time” era to the real time era, the theory of the firm must change to keep pace, or new upstarts built on better models will upend the incumbents again. If your business is not structured to allow employees to “stop the line,” you might find the line stopping anyway – only not at a time of your choosing. (...) (I)f you are not the market leader in innovation or operational excellence (...) you’d better be nailing customer intimacy and be structured to do so. And as I write this on the cusp of 2012 (likely the end of the world, anyway), that means a business structured around real-time public feedback and rapid response.
Je traduis (et paraphrase) le dernier passage en gras: Si votre entreprise (ou organisation) n'est pas structurée de façon à que les employés aient la latitude d'agir, vous pourriez bien vous retrouver dans une situation où ce sont des forces extérieures qui vous forceront à agir.

Alors, est-ce que les membres de votre organisation ont la latitude d'agir?

4 décembre 2011

Mes liens de la semaine

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2 décembre 2011

Adopter les médias sociaux, c’est beaucoup plus que simplement utiliser de nouvelles technologies de communication


Les médias sociaux et/ou numériques relèvent d’une fonction de communication, bien sûr, mais leurs possibilités ne se limitent pas à celle-ci. En fait, la transformation numérique à laquelle les organisations doivent faire face entraîne(ra) des changements structurels à l’ensemble de l’organisation; changements dont l’objectif est de profiter au maximum des possibilités qu'offrent les médias sociaux.

L’expérience numérique (ou digitale ou sociale) influence les modèles d’affaires, les processus opérationnels, la gouvernance, l'existence de certaines fonctions organisationnelles et l’interaction entre elles, et même les marchés et clientèles cibles de l’organisation.

Pour que cette transformation en profondeur puisse se faire en prenant avantage de toutes les opportunités que les médias sociaux nous apportent, j’en suis venu à penser (et ceci était, il n’y a pas si longtemps, une hérésie) que cette transformation devrait être déclenchée au sommet de la pyramide organisationnelle (top-driven, plutôt que bottom-up).

Une personne intelligente, motivée et convaincante au sein de l’équipe des communications peut changer un certain nombre de choses. Mais pour réellement transformer une organisation, il faut que la haute direction fasse plus que simplement accepter ces changements. La haute direction doit pousser pour qu'ils se fassent.

La haute direction doit, notamment, imposer une vision tendant vers la transformation, l’évolution et l’innovation. Et cette vision doit être appuyée sur les indicateurs d’évaluation pertinents (KPI ou key performance indicators) comprenant, notamment, le taux d’adoption des nouvelles techniques de communication.

Malgré tout le bruit que l’on fait actuellement autour de l’adoption des médias sociaux par les organisations, on a encore beaucoup (beaucoup!) de chemin à parcourir avant de crier victoire.

Mais les organisations qui approchent ces changements en se disant que ce sont simplement des changements technologiques font fausse route. Ce sont des changements de comportement qui sont nécessaires. Et ces changements relèvent de la gestion et des gens. Pas juste des technologies.

P.-S. J'y reviendrai sûrement dans de futurs billets.

27 novembre 2011

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22 novembre 2011

Le temps, c'est précieux...

... et utile!



La vidéo s'appelle «Etre créatif demande du temps» et a été réalisée par l'agence Kreativ (désolé, je ne trouve pas de lien).

21 novembre 2011

Le retour sur l'investissement (ROI) des médias sociaux

On utilise souvent l'accronyme ROI (return on investment) pour dire le retour sur l'investissement. C'est le cas avec les médias sociaux, comme ailleurs.

Le retour sur l'investissement n'est certainement pas la seule façon d'évaluer les efforts faits par une organisation qui utilise les médias sociaux pour atteindre ses objectifs stratégiques de communication. Dans plusieurs cas, ce n'est même pas la meilleure.

En effet, le retour sur l'investissement est un ratio qui mesure le montant d'argent gagné ou perdu par rapport à la somme initialement investie. L'unité de mesure de base, c'est une unité monétaire. Et, désolé, ce n'est pas la seule façon d'évaluer les choses.


20 novembre 2011

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18 novembre 2011

Lancement d'imarkscore à Webcom-Montréal

Le dévoilement d'imarkscore a été un des faits marquants du Webcom qui s'est tenu ce mercredi à Montréal. imarkscore aspire à «analyser les perceptions de la présence interactive» des marques canadiennes.

Le top 10 d'imarkscore se lit comme suit:
  1. Radio-Canada (81,79)
  2. Ikea (78,62)
  3. Rogers (78,38)
  4. Future Shop (77,86)
  5. Home Depot (76,39)
  6. Amazon.ca (76,21)
  7. Canadian Tire (75,60)
  8. Banque Royale (75,54)
  9. Best Buy  (75,28)
  10. BMO Groupe Financier (75,27)
C'est la Chaire en commerce électronique RBC Groupe Financier de HEC Montréal qui a imaginé ce nouvel indice. On y a conçu une mesure mixte concommateurs-experts. Quatre volets sont évalués: site web, médias sociaux, moteurs de recherche et mobilité.

J'ai fouillé avec attention la démarche effectuée par la Chaire pour arriver à son indice et ça semble très intéressant. Si j'avais une demande spéciale à faire aux gens de la Chaire, ce serait de refaire le même processus avec la présence interactives des gouvernements et autres administrations publiques...

17 novembre 2011

Utilisez Twitter pour votre service à la clientèle

Les utilisateurs de Twitter l'utilisent pour commenter les produits et services qu'ils utilisent et pour poser des questions aux entreprises. Et, évidemment, ils espèrent que celles-ci les écoutent et leurs répondent. Et, lorsqu'elles répondent, c'est grandement apprécié.

Alors qu'attendez-vous?

Les images suivantes résument bien la situation...

Mais est-ce que les entreprises répondent?

Voici ce que qui se passe lorsqu'ils reçoivent une réponse:


Voici ce qui aurait pu se passer si  les autres avaient répondu...
Les images ci-haut sont tirées d'un sondage réalisé par Maritz Research aux États-Unis en septembre 2011. Les 1298 réondants sont des utilisateurs fréquents de Twitter âgés de 18 ans et plus, qui ont déjà tweeté spécifiquement au sujet d'une plainte qu'ils avaient au sujet d'un produit, d'un service, d'une marque ou d'une entreprise.

13 novembre 2011

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6 novembre 2011

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3 novembre 2011

Quel avenir pour Montréal?

Je félicite rarement la création de nouveaux blogues mais... une fois n'est pas coutume: Félicitations à La Presse pour la mise en ligne, plus tôt cette semaine, du blogue Quel avenir pour Montréal? dont les billets sont rédigés par l'éditorialiste François Cardinal qui anime également sa section de commentaires.

On trouve là un endroit qui semble être bien parti pour qu'il y ait de vrais réflexions sur l'avenir de Montréal.

M. Cardinal demande aujourd'hui ce qu'il faut faire pour corriger la situation de la gouvernance de Montréal (Montréal est ingérable. OK, mais on fait quoi?). Évidemment, la majorité des commentaires sont du niveau de «Il faut réduire le nombre de conseillers» (solution facile qui ne sert à peu près à rien in the big scheme of things).

Et c'est là qu'intervient M. Cardinal dans la section commentaires:
Je vous ai compris, pour paraphraser le général… Vous voulez couper dans le nombre d’élus, les maires d’arrondissement, les conseillers d’arrondissements et tutti quanti.
Mais il y a une question que personne ne pose: si la ville est, par définition, un gouvernement de proximité, comment assurer un lien direct avec les citoyens dans une ville au conseil municipal franchement aminci?
Montréal, ce n’est pas le Québec et ses responsabilités nationales, c’est une ville avec des problèmes de routes, de tuyaux, de craques dans le trottoir, qu’on le veuille ou non…
Et il a bien raison.

J'ai un exemple. Le parc près de chez moi compte plusieurs arbres matures (probablement centenaires) qui, depuis quelques jours, arbore une trace de peinture orange. Plusieurs des gens qui le fréquentent s'inquiètent: on soupçonne que l'arrondissement compte les abattre. Parce que j'ai des conseillers municipaux qui ont de relativement petits territoires, je peux m'adresser directement à eux pour avoir une mise à jour (je viens de le faire d'ailleurs!).

Par ailleurs, je ne peux pas sous silence l'ironie du fait que M. Cardinal soit maintenant un blogueur. En effet, il y a quelques années, celui-ci avait signé un éditorial intitulé Bloguer pour ne rien dire dans lequel il se fendait d'une attaque en règle contre la blogosphère. Jean-Pierre Cloutier l'avait décortiqué à l'époque, tout comme Mario Asselin et Michel Dumais d'ailleurs. 

1 novembre 2011

71% des chefs d'entreprise canadiens sont dans l'erreur!

C'est la conclusion que je tire d'un article (Au fond, à quoi servent les médias sociaux?) publié sur le site LesAffaires.com. On y lit notamment que seulement 29% des chefs d’entreprise du Canada pensent que les médias sociaux peuvent être des outils utiles.

Peut-être ça s'explique simplement par le fait qu'ils n'ont pas une connaissance suffisante des outils proposés? En effet, selon l'article, «ils reconnaissent avoir une connaissance insuffisante des médias sociaux (19%)».

30 octobre 2011

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24 octobre 2011

Les Marines américains peuvent maintenant utiliser les médias sociaux

En tout juste deux ans, le U.S. Marine Corps a fait un virage à 180° sur la question de l'utilisation des médias sociaux.

En effet, en août 2009, l'utilisation des médias sociaux était formellement interdites aux Marines.

Il y a quelques semaines le même Marine Corps a publié un guide d'utilisation des médias sociaux (PDF) adressé aux commandants, aux militaires et aux membres de leurs familles.

Le département de la Défense américaine avait déjà déjà permis l'accès aux médias sociaux à toutes les branches de ses forces armées. De toute évidence, ce département a une plus grande confiance envers ses employés que la Ville de Montréal ou encore les ministères et agences du gouvernement du Québec (où l'accès est à peu près systématiquement bloqué).

Voici ce que dit le guide:
The Marine Corps encourages Marines to explore and engage in social media communities at a level they feel comfortable with. The best advice is to approach online communication in the same way we communicate in person—by using sound judgment and common sense, adhering to the Marine Corps’ core values of honor, courage and commitment, following established policy, and abiding by the Uniform Code of Military Justice.
Évidemment, là comme ailleurs, il y a des enjeux de confidentialité:
NEVER disclose any information that compromises Operations Security (OPSEC) or foreign disclosure policy. NEVER disclose information that is intended for official use only. ALWAYS be aware that taking public positions online that are counter to the Marine Corps’ interests could cause, or result in, personal conflict.
Selon moi, toutes les organisations publiques devraient avoir un tel guide en place. C'est peut-être même plus important pour celles-ci car elles ont à naviguer dans un environnement législatif et réglementaire particulier.

Dans chaque organisation, le niveau de confort qu'ont les employés envers les médias sociaux varie grandement et c'est un enjeu dont il faut tenir compte.

Le guide des Marines est particulièrement bien fait: il semble plus découler d'une volonté de former et de sécuriser les gens à qui il s'adresse plutôt que de simplement expliquer ce qui est permis et ce qui ne l'est pas.

23 octobre 2011

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21 octobre 2011

Aucun outil de développement d’affaires B2B ne bat les médias sociaux


On m’a souvent (souvent!) dit que les médias sociaux ne remplaceraient jamais le vrai contact humain du réseautage. Les poignées de main et les échanges de cartes d’affaires étaient, supposément, plus «payants» que les médias sociaux lorsque vient le temps de jaser de développement d’affaires.

Et bien voilà, c’est maintenant faux.

En fait, les contacts réalisés par le biais des médias sociaux sont maintenant plus influents que les rencontres face-à-face, les conférences et les 5 à 7 (et bien sûr que la publicité traditionnelle) selon une nouvelle recherche intitulée GlobalWebIndex réalisée par la firme Trendstream.

À la question «When purchasing products/services for your business or department, which of the following sources most influences your decision?», la réponse qui ressort le plus souvent est «Conversations with people from the company/organisation on a social network».

L’autre grande conclusion à tirer de cette étude: ce n’est pas la plateforme (en-ligne) qui compte, c’est la conversation. En effet, si la «conversation» est estimée par les décideurs, lorsqu’on leur demande d’identifier une plateforme (que ce soit Twitter, un blogue ou autre), toutes celles-ci performent faiblement.

Conclusion: soyez présents partout!

Si le sondage n’identifie pas de répondants canadiens (il mentionne des répondants de plusieurs pays dont la Suède, le Mexique, l’Indonésie, l’Australie, l'Espagne, l'Argentine, le Royaume-Uni et le Japon), je note que les répondants américains sont parmi ceux qui ont le plus augmenté leur utilisation des médias sociaux.

Le GlobalWebIndex est basé sur 17 425 entretiens avec des «décideurs» dans 27 marchés entre juillet 2009 et juin 2011. Toutes les personnes interrogées - à travers 14 catégories et cinq différentes tailles de compagnie - avaient directement pris des décisions d'achat de leur organisation.

16 octobre 2011

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14 octobre 2011

Politiques d'utilisation des médias sociaux adoptées par le gouvernement américain

Aux États-Unis, chaque département est responsable de ses propres médias sociaux ainsi que de ses initiatives en termes de Open Government.

Je n'ai jamais trouvé de base de données où les diverses politiques des divers départements étaient mises en commun. Jusqu'à aujourd'hui.

Merci pour le lien à Ines Mergel, professeure associée en administration publique à la Maxwell School of Citizenship and Public Affairs de l'Université de Syracuse, dans l'état de New York.

P.-S. Je sais que toutes les politiques de tous les départements ne sont pas répertoriées... mais c'est un bon début.

11 octobre 2011

Citation de Seth Godin

Dans son livre We Are All Weird, Seth Godin écrit:
Combine the impact of infinite information creation combined with the dissolution of truly mass media. The overlapping influence of these two trends makes it easy to see that a foundational principle at the core of our culture has just disappeared. Boom, it's gone.
L'augmentation de la quantité d'information combinée à la diminution de l'influence des médias de masse a détruit un pilier fondamental de notre culture.

Ça fait réfléchir...

Seth Godin est un entrepreneur, auteur et conférencier qui se spécialise dans les questions de leadership, d'affaires et de marketing et est l'auteur de nombreux livres dont Purple Cow et Small is the new big (que j'ai tous deux lu) etc. Son blogue est l'un des plus influents dans la sphère marketing.

Merci à Mitch Joel pour la référence.

9 octobre 2011

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6 octobre 2011

Steve Jobs: ce qui m'a le plus impressionné

Steve Jobs a été un phénomène, un génie. Il a réinventé trois industries. Celle de l'ordinateur personnel (Mac, iPad, etc.), celle du commerce (iTunes pour la musique et les applications) et celle du dessin animé (Pixar).

Mais de tous les discours qu'il a fait, c'est celui-ci qui m'a le plus impressionné. C'est le discours qu'il a prononcé aux finissants de l'université Stanford en 2005. À écouter. Et, si vous préférez, à lire.

Un extrait:
Remembering that I'll be dead soon is the most important tool I've ever encountered to help me make the big choices in life. Because almost everything — all external expectations, all pride, all fear of embarrassment or failure - these things just fall away in the face of death, leaving only what is truly important. Remembering that you are going to die is the best way I know to avoid the trap of thinking you have something to lose.



 

3 octobre 2011

Changements majeurs chez Facebook et Google+

Plusieurs changements ont eu lieu récemment tant chez Facebook que chez Google+.

Dans ce billet, on explique que Google+ a connu plus de 100 améliorations depuis son lancement en juin dernier. Évidemment, les deux dernières (l'outil de recherche et le fait que Google+ soit maintenant ouvert à tous) sont les deux plus importantes.

Paul Allen, statisticien chez Google, explique l'explosion de trafic suite à l'ouverture à tous. Wow! 

Pour les plus récents utilisateurs, mon comte Google+ est ici.

Du côté de Facebook, les changements sont aussi nombreux. Instauration du Timeline, le Ticker à droite de l'écran, la nouvelle façon de créer et gérer des listes, etc.

Il n'y a pas à dire: Facebook semble prendre Google au sérieux. Même si je pense que c'est surtout Microsoft qui devrait s'inquiéter. (Oui, je vais expliquer pourquoi... dans un futur billet.)

2 octobre 2011

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1 octobre 2011

Le privilège de Ferrandez ou l'incohérence de sa réponse

Le Journal de Montréal et TVA ont accusé Luc Ferrandez de profiter d'un "privilège" dans toute l'affaire des multiples modifications à la circulation sur le Plateau.

En effet, M. Ferrandez habite sur la rue De Lanaudière entre Gilford et Mont-Royal. Le journaliste affirme donc que le maire habite "sur une rue qui deviendra plus paisible grâce aux nouvelles entraves à la circulation automobile qu'il a annoncées (récemment)".

Dans l'article original, Catherine Maurice, porte-parole de Projet Montréal, est citée expliquant que le maire Ferrandez n'a eu droit à aucun traitement de faveur.

Il semblerait que ce n'était pas suffisant parce Projet Montréal a ressenti le besoin d'émettre un communiqué de presse pour "préciser" la situation. Et c'est là que, pour moi, le bât blesse. En effet, la réponse ne tient pas debout.

Voyez-vous, lorsqu'on regarde les affirmations du communiqué, c'est complètement illogique.

On dit à la fois que:
Les rues Chambord et de Lanaudière (...) accueillaient un volume de circulation de transit excessif (...)
et que:
(...) la portion de la rue de Lanaudière où réside Luc Ferrandez verra une légère augmentation de la circulation, et non une diminution (...).
OK. Je récapitule. Il y a un problème (il y a trop de circulation) qu'il fallait régler (en augmentant la circulation?!?!?).

Est-ce que c'est juste moi?

Comprenons nous bien, je n'affirme pas que ces affirmations sont fausses: j'affirme que c'est illogique à sa face même.

Je ne peux pas statuer sur la vérité des affirmations: je n'ai pas vu les études de McGill sur les différents effets des différentes modifications qui ont été mises en place cet été. En fait, personne ne les a vues: elles n'ont pas été rendues publiques par l'administration de Projet Montréal. 

Mais même si c'était vrai, c'est incompréhensible. 

Sources:

P.-S. Rappelons que M. Ferrandez a déjà accolé les termes «honte et dégoût», «navire puant», «journal plus vide que gratuit» au Journal de Montréal et a souhaité son déménagement de l'arrondissement dans un billet de son blogue. Pas certain que les commerces de l'extrémité est de l'avenue Mont-Royal l'ait appréciée celle-là.

P.-P.-S.  Comme je l'ai déjà dit dans un autre billet: pour être totalement transparent, je ne suis pas affilié à aucun parti politique, ni à aucun groupe d’intérêt, quel qu’il soit. Pour ceux et celles qui se posent la question à savoir pour qui je «travaille» quand je commente l’actualité politique du Plateau-Mont-Royal, la réponse c’est «personne». Ou plutôt, c’est «pour ceux et celles qui sont inquiets et préoccupés par la façon dont les choses se déroulent depuis deux ans». C’est clair?

30 septembre 2011

Conférence à la Chambre de commerce de Montréal

Je suis invité à prononcer une conférence à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain le 9 novembre prochain!

Cette semaine, c'était Chris Hughes (fondateur de Facebook et conseiller de la campagne de Barack Obama en 2008). Dans un mois (ou à peu près), ça sera à mon tour.

Bon, bon, OK, c'est une formation (pas exactement la même chose qu'une conférence) et c'est à l'Hôtel Intercontinental (pas exactement le Palais des congrès; quoique c'est juste à côté!). 

Le titre est Concevoir une stratégie de médias sociaux éthique et efficace pour votre entreprise; Apprenez les politiques d’utilisation et de gestion de ces nouveaux médias.

L'idée est d'aider les entreprises à éviter les erreurs les plus flagrantes des utilisateurs des médias sociaux, et mieux bénéficier de leurs retombées économiques et de la notoriété qu’ils peuvent vous apporter.

Je vais leur parler des paramètres qui, à mon avis, influencent la définition d'une politique de gestion des médias sociaux ainsi que des questions que l'on doit se poser lorsqu’on établit une nouvelle politique de gestion.

N'hésitez pas à faire suivre le lien pour la conférence!

29 septembre 2011

Un "ministère" américain qui comprend les médias sociaux

Le Department of Veterans Affairs américain va plus loin que la majorité des administration publiques: l'organisation encourage ses employés à utiliser les médias sociaux!
The use of Web-based collaboration tools such as social media is highly encouraged.
(Avec "highly" en italique dans le texte d'origine!)

Les raisons invoquées par l'organisation sont les suivantes:
  1. Speed
  2. Broad reach
  3. Targeted Reach
  4. Collaboration
  5. A medium for dialogue
  6. Expansion of real-time, sensitive information
Le Department of Veterans Affairs compte 310 000 employés qui offrent des services à 9 millions de vétérans. C'est en 2009 qu'ils ont lancé leurs premiers efforts.

Ils ont maintenant plus de 100 pages Facebook, de nombreux fils Twitter, un canal YouTube et une page Flickr (le "bottin" de leurs plateformes est ici). Leur objectif est d'avoir une page distincte pour chacune de leurs institutions de santé qui desservent les 22 millions de vétérans.

À l'heure actuelle, sa principale page Facebook a plus de 144 000 fans et son principal fil Twitter a plus de 25 000 abonnés. Son canal YouTube compte plusieurs dizaines de vidéos dont la plus populaire a été visionnée près de 175 000 fois! Et son compte Flickr compte des milliers de photos.

25 septembre 2011

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18 septembre 2011

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16 septembre 2011

Suites de la conférence de mercredi

Ce billet s'adresse particulièrement aux participants à la aux conférences que j'ai prononcées au Créneau d'excellence tourisme de villégiature 4 saisons des Laurentides mercredi ces deux dernières semaines.

En réponse à une question vers la fin, je vous promis quelques liens concernant LinkedIn et le recrutement. Les voici:
Voici deux liens qui en ajoutent sur Google+:

Aussi, dans les deux conférences, j'ai cité l'étude NetTendances 2010. Il s'avère que l'édition 2011 portant sur les médias sociaux a été rendue publique le 21 septembre, vous la trouverez ici:
Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas. Par ailleurs, si vous souhaitiez vous abonner aux mises à jour de mon blogue, vous n'avez qu'à cliquer ici.

11 septembre 2011

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9 septembre 2011

Le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, boude

En effet, l’arrondissement veut faire chanter la Ville-centre en refusant de transmettre son budget 2012 à la Ville de Montréal.

La situation est un peu complexe : il faut que comprendre que dans la procédure de confection du budget de la Ville, celle-ci octroie une «dotation» aux arrondissements ainsi qu’une «cible de revenus». C’est à partir de la somme de ces deux montants que l’arrondissement produit son budget. Une fois le budget d’arrondissement complété, celui-ci est «transmis» à la Ville qui, elle, met en commun les budgets de tous les arrondissements (et des services centraux) pour les faire adopter par le conseil municipal.

Mais voilà, Luc Ferrandez décide de retenir son budget.

Pourquoi? Parce que les revenus (issus de la hausse des tarifs et du nombre) des parcomètres est inférieure à ce qui avait été prévu. L’arrondissement recevra 1,88 M$ plutôt que 2,849 M$.

Pourquoi? Parce que les parcomètres sont moins utilisés qu’ils ne l’étaient.

Pourquoi? Parce que l’administration de l’arrondissement fait tout en son pouvoir pour que les gens n’y viennent pas en «char»! Il me semble qu’ils devraient être contents (idéologiquement parlant) de la diminution 12,6% de l’utilisation des parcomètres, non? Lorsque des décisions anti-automobilistes sont prises, comment pensez-vous que les automobilistes vont réagir? En venant plus souvent?

En plus, le maire Ferrandez renie sa parole

Rappelons que c’est une première que la Ville-centre octroie à l’arrondissement les revenus issus de la hausse des tarifs et du nombre des parcomètres. En effet, c’est là un gain qui a été fait par notre arrondissement grâce à la ténacité des commerçants qui en ont fait la demande à la Ville-centre l’automne dernier.

De plus, la Ville s’est engagée à contribuer à la vitalité économique des rues commerciales en versant les nouveaux revenus générés par la hausse des tarifs des parcomètres du réseau artériel de l'arrondissement dans un «Fonds de dynamisation des rues commerciales».

La contrepartie de ce «deal», c’était que l’administration Ferrandez s’engageait à ce qu’il n’y ait pas de taxe spéciale. L’arrondissement s’y engageait en toutes lettres dans un communiqué émis le 3 décembre 2010:
Grâce à cette entente intervenue, l’arrondissement n’aura pas recours à une taxe locale.
Il me semble que c’est clair, non?

Si on récapitule…

  • L’arrondissement menace, à l’automne 2010, de hausser l’es heures d’application, les tarifs et le nombre de parcomètres. 
  • La Ville-centre fait une exception pour le Plateau à la demande des commerçants locaux qui craignent que les gens cessent de venir dans le Plateau en auto. 
  • Les gens cessent de venir en auto. 
  • Au lieu de s’en réjouir, Luc Ferrandez boude, demande encore plus d’argent à la Vile-centre et menace (encore une fois!) d’imposer une taxe locale.

C’est quand l’élection encore?

P.-S. Pour être totalement transparent, je ne suis pas affilié à aucun parti politique, ni à aucun groupe d’intérêt, quel qu’il soit.

Pour ceux et celles qui se posent la question à savoir pour qui je «travaille» quand je commente l’actualité politique du Plateau-Mont-Royal, la réponse c’est «personne». Ou plutôt, c’est «pour ceux et celles qui sont inquiets et préoccupés par la façon dont les choses se déroulent depuis deux ans».

C’est clair?

4 septembre 2011

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28 août 2011

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26 août 2011

Luc Ferrandez n’a pas raison

Source photo: http://radicarl.net/ 
Non Patrick, au fond, Luc Ferrandez n’a pas raison. À moins qu’on se limite aux diagnostics. Parce que lorsqu’on regarde les solutions qu’il propose, ça ne marche pas, mais alors pas du tout.

M. Ferrandez identifie l’étalement urbain comme un problème qui a pour conséquence que les gens habitent, de plus en plus, à l’extérieur de la ville mais viennent y travailler en auto. C’est là un problème identifié, notamment, par Jane Jacobs dans le magistral Death and Life of Great American Cities (publié en 1961!) et qui fait consensus chez tous ceux qui s’intéressent à la question du développement montréalais depuis au moins le milieu des années 90.

Je me souviens très bien avoir entendu Jean Doré s’en plaindre alors qu’il était maire!

L’étalement urbain (et son corolaire, l’automobile) est la conséquence des poids politiques relatifs de Montréal et de ses banlieues sur l’échiquier québécois.

Les partis politiques québécois se balancent de Montréal et se préoccupent des banlieues. La première n’a pas d’influence sur le résultat des élections (on sait déjà comment se terminera l’élection dans la grande majorité des comtés de l’île) et les deuxièmes ont un poids prépondérant (les élections se gagnant dans le 450 et le 819).

Qu’il soit bleu ou rouge, à chaque fois que le gouvernement accepte de dézoner une terre agricole pour y permettre de la construction résidentielle, qu’il élargit une route ou prolonge une autoroute, ou qu’il refuse la diversification des sources de revenus de la Ville de Montréal, c’est une autre invitation en or aux jeunes familles de continuer à « drive until you can buy ».

Les banlieues sont donc de plus en plus attirantes pour les automobilistes. Soit.

Là où le bât blesse, c’est quand la solution de M. Ferrandez est rendre la ville moins intéressante pour ceux-ci!

C’est vrai, les résidants du Plateau (et j’en suis) ont un comportement exemplaire en matière de transport. Proportionnellement, ils utilisent plus la marche, le vélo et les transports en commun dans leurs déplacements que leurs concitoyens. Ils sont également sont moins susceptibles d’être propriétaire d’une auto. En parallèle, notamment à cause de leur situation géographique (près du centre-ville et de la montagne), ils vivent la situation totalement inéquitable de voir des centaines de milliers d’automobilistes traverser le territoire sans s’y arrêter.

Les automobiles qui transitent par le Plateau, je connais!

Mais voyez-vous, près de la moitié des ménages du Plateau sont également propriétaires et utilisateurs d’une auto. Et quand ces résidants les utilisent, ils devraient pouvoir le faire sans se faire suer (et je me retiens de ne pas utiliser un autre verbe ici!) par leurs élus.

Ce n’est pas en congestionnant les rues locales du Plateau et en diminuant la qualité de vie de ses résidants (qu’ils soient automobilistes ou non) que nous désengorgerons les routes de la région métropolitaine.