3 novembre 2011

Quel avenir pour Montréal?

Je félicite rarement la création de nouveaux blogues mais... une fois n'est pas coutume: Félicitations à La Presse pour la mise en ligne, plus tôt cette semaine, du blogue Quel avenir pour Montréal? dont les billets sont rédigés par l'éditorialiste François Cardinal qui anime également sa section de commentaires.

On trouve là un endroit qui semble être bien parti pour qu'il y ait de vrais réflexions sur l'avenir de Montréal.

M. Cardinal demande aujourd'hui ce qu'il faut faire pour corriger la situation de la gouvernance de Montréal (Montréal est ingérable. OK, mais on fait quoi?). Évidemment, la majorité des commentaires sont du niveau de «Il faut réduire le nombre de conseillers» (solution facile qui ne sert à peu près à rien in the big scheme of things).

Et c'est là qu'intervient M. Cardinal dans la section commentaires:
Je vous ai compris, pour paraphraser le général… Vous voulez couper dans le nombre d’élus, les maires d’arrondissement, les conseillers d’arrondissements et tutti quanti.
Mais il y a une question que personne ne pose: si la ville est, par définition, un gouvernement de proximité, comment assurer un lien direct avec les citoyens dans une ville au conseil municipal franchement aminci?
Montréal, ce n’est pas le Québec et ses responsabilités nationales, c’est une ville avec des problèmes de routes, de tuyaux, de craques dans le trottoir, qu’on le veuille ou non…
Et il a bien raison.

J'ai un exemple. Le parc près de chez moi compte plusieurs arbres matures (probablement centenaires) qui, depuis quelques jours, arbore une trace de peinture orange. Plusieurs des gens qui le fréquentent s'inquiètent: on soupçonne que l'arrondissement compte les abattre. Parce que j'ai des conseillers municipaux qui ont de relativement petits territoires, je peux m'adresser directement à eux pour avoir une mise à jour (je viens de le faire d'ailleurs!).

Par ailleurs, je ne peux pas sous silence l'ironie du fait que M. Cardinal soit maintenant un blogueur. En effet, il y a quelques années, celui-ci avait signé un éditorial intitulé Bloguer pour ne rien dire dans lequel il se fendait d'une attaque en règle contre la blogosphère. Jean-Pierre Cloutier l'avait décortiqué à l'époque, tout comme Mario Asselin et Michel Dumais d'ailleurs. 

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