La semaine dernière, le communiqué de presse a fêté son centenaire.
On croit que le premier communiqué de presse a été émis le 28 octobre 1906 par la compagnie ferroviaire Pensylvania Railroad sur la recommandation de son consultant en relations publiques, Ivy Lee (d'ailleurs celui-ci est considéré par plusieurs comme étant le fondateur des relations publiques).
La nouvelle: un déraillement d'un train se dirigeant vers Atlantic City qui causa 57 morts. Lee sut instinctivement que si des rumeurs circulaient, cela causerait un tort irréparable à son client et recommenda l'émission du communiqué. Communiqué qui fût repris verbatim en une du New York Times du lendemain.
Il semble que Pennsylvania Railroad a reçu des éloges des médias dans les semaines suivantes pour avoir agi rapidement et avec transparence.
L'objectif de base d'un communiqué de presse (d'ailleurs, je devrais être en train d'en écrire un pour un client plutôt que ce billet) n'a pas vraiment changé au cours des cent dernières années: transmettre une nouvelle.
Par ailleurs, c'est certain que la façon de le transmettre a vécu une série de révolutions. Le télégraphe. Le fil de presse. Le télécopieur. Et le courriel aujourd'hui.
À la base, un communiqué doit être:
- Significatif. Si tout le monde s'en fout, pourquoi l'écrire et, pire, l'émettre?
- Ciblé. Un communiqué portant sur un développement en génomique envoyé à un journaliste sportif?
- Clairement écrit. Un communiqué est supposé répondre aux questions principales (Qui? Quoi? Quand? Pourquoi? Où?) et devrait éviter les overdoses de buzzwords.
- À date. Si c'est trop tard, c'est trop tard. Tant pis. Et en plus, ça peut être mêlant.
- Signé. Il faut qu'il y ait un contact pour l'information, avec une (ou des) façon(s) de rejoindre cette personne.