29 novembre 2006

Michael Ignatieff sera élu chef du PLC

C'est une prédiction. Pas un souhait. Qui est-ce que je souhaite? M'en fous.

Michel-C. Auger a écrit:
Non. N’essayez même pas. Il n’en est pas question. Je ne suis pas plus fou que les autres et je ne ferai donc aucune prédiction sur l’issue du vote pour le choix du prochain chef libéral. Pour la simple raison pour beaucoup trop d’éléments nous manquent pour faire une prédiction qui se tienne.
De toute évidence, je suis plus fou que lui. J'adhère à la Première Loi de Wells qui dit que:
For any given set of circumstances, Canadian politics tends toward the least exciting possible outcome.
En clair, des surprises, il n'y en a pas. Celui qui est en avant, quand le congrès commence, gagne à la fin.

En passant, je lis présentement le récent livre de Wells, Right Side Up. Très bon.

19 novembre 2006

EFPC

Je mets en ligne ma présentation pour a) la rendre disponible aux participants à l'atelier, b) à vous mes lecteurs adorés et c) pour être sûr que je l'ai avec moi lorsque j'animerai l'atelier.

17 novembre 2006

La Bourse blogue

La New York Stock Exchange a un blogue: HybridTalk. La Bourse de Montréal, elle? Non. Celle de Toronto? Non plus.

École de la fonction publique du Canada

Lundi après-midi, j'anime un atelier à l'École de la fonction publique du Canada. Selon son site Internet...
L'École de la fonction publique du Canada s'efforce à renforcer la capacité des cadres dirigeants à gérer des organismes fédéraux en relevant les enjeux de l'avenir.
L'événement s'appelle Être leader, peu importe sa place - Direction Réalisation Passion. L'atelier que j'anime s'intitule Médias sociaux 101: Une introduction aux blogues, wikis, RSS et balados.

Le programme de la conférence décrit l'atelier comme suit:
Que vous en soyez conscient ou pas, les citoyens et les intervenants parlent déjà de vous dans des blogues et des communautés en ligne – et ce que vous n’entendez pas et ne comprenez pas peut vous faire du mal. Êtes-vous familier avec les blogues, les distributeurs RSS, les wikis et les baladodiffusions? Si ce n’est pas le cas, cet atelier est fait pour vous. Les participants apprendront la base des outils et plateformes en ligne que les gens utilisent pour partager leurs opinions, leurs idées, leurs expériences et leurs points de vue les uns avec les autres.
J'espère que les gens vont apprécier.

Darren Barefoot fait le même atelier en anglais (il en parle ici). Comme c'est sa première visite à Ottawa, vous pouvez lui faire des suggestions de visites ou de sorties.

Nous participons tous les deux à Third Monday: Social Media and PR, une sorte de Yulbiz pour les relationnistes de la région de l'Outaouais. On va faire les avocats du diable et mettre en lumière ce que nous considérons être des problèmes avec les médias sociaux.

Mise à jour: J'ai mis la présentation en ligne ici.

Déclaration d'intérêts: On me paye pour préparer la présentation, animer l'atelier et faire un aller-retour Montréal-Ottawa. Ce n'est pas un montant très élevé, dans les circonstances. Je ne pense pas que ça aura une très grande influence sur ce que je pense du gouvernement. Je paye aussi des taxes ;-)

14 novembre 2006

Jeff Jarvis's column on the new responsibility of PR

Jeff Jarvis, one of my preferred bloggers, is writing about "pr kerfuffles and the new responsibility of pr" for his column in The Guardian this week.

If he bases himself on things like this, he's wrong.
PR, flackery, public information, press agentry, whatever you call it, its mission has always been spin: telling their side of a story. But in a world of links, in our new architecture of information and news, PR and original sources of information have a new role and responsibility. They can’t just spin anymore. They have to inform. In some cases, they even have to perform a journalistic function.
So I commented his post:
Hi Jeff,

Just wanted to make sure you made a very important distinction when writing your column. The problem here Jeff is that PR is much (much) more than "flackery, public information, press agentry." Those things ARE included in PR but PR isn't limited to those things. Know what I mean?

What I mean is you're confusing public relations with media relations. There are a whole bunch of strategies and tactics that are included in the public relations function that have nothing to with media relations.

For example, I counseled one of my client to adopt an ethics code (based on employee recommendations), make sure that all department heads sign on and ensure that all employees are briefed about it.

For example, I recommended to a client to give in to a number of request from its union. The logic was that the cost of accepting the demands is less than the cost (in employee morale) of refusing them.

For example, I suggested to a client that he adopt a blogging policy for his employees (and that he consult them in its writing).

See Jeff, all of these things are public relations. None of them are flackery, public information, or press agentry (to use your terms).

Regards.

Marc Snyder
http://emm-ess.blogspot.com
We'll see, once the column is published if he listened to my suggestions. I doubt it but one can always dream.

12 novembre 2006

La SEC ouverte à la publication des résultats financiers sur Internet

À la fin du mois de septembre, Jonathan Schwartz, le p-d-g de Sun, a posté sur son blogue une demande à la Securities and Exchange Commission américaine (l'équivalent de notre Autorité des marchés financiers) pour voir si celle-ci pouvait considérer le courriel, les blogues et les sites web comme étant des outils de désimination d'information acceptables.

Christopher Cox, le président de la SEC, utilise la fonction "commentaires" du blogue pour poster sa réponse.
Jonathan,

I mailed the response to your letter yesterday, but since you're talking about transparency and efficiency in communications, I thought you might appreciate my taking advantage of the Internet’s speed and potential for broad dissemination by posting here as well.

Best,

Chris Cox


En clair, il dit qu'il est ouvert à la suggestion et invite Schwartz à explorer l'idée plus loin.

Bienvenue à Pierre Cayouette

L'Actualité a un nouveau blogueur: Pierre Cayouette.

Comme j'avais souhaité la bienvenue à Michel Vastel, j'en fais de même avec lui.

Je lui ai laissé un commentaire sur son billet inaugural, mais comme les commentaires sont modérés, je le copie ici pour être sûr.
Deux commentaires/questions/pistes de réflexion

Vous écrivez:
"J’ai choisi la presse écrite «magazine» parce qu’elle permet la réflexion, l’analyse, le recul, la mise en perspectives. Bref, tout le contraire de l’instantanéité du blogue."

Je vous soumets:
Le blogue permet à la fois l'instantanéité ET la réflexion. La preuve: votre billet sur Joe Dassin.

Le blogue permet aussi un certain nombre de choses que le magazine ne permet pas.

1. La permanence des propos.

Je suis abonné à L'Actualité; après l'avoir lu, je le recycle.

Je suis abonné à votre blogue; après l'avoir lu, je peux y revenir.

2. La capacité, pour le lecteur, de commenter.

Et ne me dites pas que je peux écrire une lettre pour publication dans L'Actualité. Parce que a) je ne sais pas si elle sera publiée et b) parce que les autres lecteurs n'ont pas la capacité de commenter mon commentaire. En tout cas, pas en temps (presque) réel.

3. La facilité de faire des hyperliens.

Vous, comme auteur, pouvez faire un lien vers le sujet dont vous traitez (d'ailleurs, un lien vers l'article du Devoir que vous commentez aurait été utile). De plus, je peux commenter votre blogue sur le mien (http://emm-ess.blogspot.com) en liant vers le vôtre.

4. La capacité de vous corriger.

Si vous écrivez quelque chose dans L'Actualité et que vous vous apercevez (ou êtes avisé) que vous avez fait une erreur, vous ne pouvez pas vous corriger. Sauf deux semaines plus tard. Et même dans ce cas, le lecteur n'est pas avisé de la correction.

Si je ramasse une copie de L'Actualité dans une salle d'attente de dentiste et que je lis un article erroné (corrigé, peut-être, dans une édition subséquente), je n'en suis pas avisé.

Si vous faites une erreur dans un billet d'un blogue, vous pouvez venir l'amender avec un lien vers votre correction. Le lecteur est gagnant et vous aussi.

Vous écrivez:
"Je crains d’abord de ne pas être assez lu. On me jugera d’après la fréquentation. C’est l’équivalent des cotes d’écoute à la télévision."

Je vous soumets:

Vous devriez d'abord craindre d'être inintéressant ou de manquer de pertinence. Exactement comme dans le média imprimé. Ou tout autre média.

Êtes-ce que vous craignez, lorsque vous soumettez un texte à la rédaction de L'Actualité, "ne pas être assez lu". Est-ce que l'auteur d'une série télévisée doit être motivé par les cotes d'écoute? Ou par la qualité de son produit?

9 novembre 2006

Dove: un vidéo sur YouTube plus "payant" qu'une pub au Super Bowl

Le vidéo intitulé Dove Evolution qui a été lancé par Dove (duh) sur YouTube, et nulle part ailleurs, a amené un niveau de visite record au site Internet mis sur pied pour la campagne Campaign for Real Beauty. Plus encore que la publicité diffusé lors du Super Bowl.

Créé par le bureau torontois de Ogilvy & Mather et appuyée par l'agence de relations publiques Edelman, la campagne est un succès phénoménal. Et ce, sans un sou investi en publicité.

La campagne a été mentionnée (et le clip diffusé) durant les talk-show "Ellen" et "The View" ainsi qu'à "Entertainment Tonight." Sans compter qu'elle a été mentionnée par DOA ;-)

Source: AdAge

8 novembre 2006

Le centenaire du communiqué de presse

La semaine dernière, le communiqué de presse a fêté son centenaire.

On croit que le premier communiqué de presse a été émis le 28 octobre 1906 par la compagnie ferroviaire Pensylvania Railroad sur la recommandation de son consultant en relations publiques, Ivy Lee (d'ailleurs celui-ci est considéré par plusieurs comme étant le fondateur des relations publiques).

La nouvelle: un déraillement d'un train se dirigeant vers Atlantic City qui causa 57 morts. Lee sut instinctivement que si des rumeurs circulaient, cela causerait un tort irréparable à son client et recommenda l'émission du communiqué. Communiqué qui fût repris verbatim en une du New York Times du lendemain.

Il semble que Pennsylvania Railroad a reçu des éloges des médias dans les semaines suivantes pour avoir agi rapidement et avec transparence.

L'objectif de base d'un communiqué de presse (d'ailleurs, je devrais être en train d'en écrire un pour un client plutôt que ce billet) n'a pas vraiment changé au cours des cent dernières années: transmettre une nouvelle.

Par ailleurs, c'est certain que la façon de le transmettre a vécu une série de révolutions. Le télégraphe. Le fil de presse. Le télécopieur. Et le courriel aujourd'hui.

À la base, un communiqué doit être:
  1. Significatif. Si tout le monde s'en fout, pourquoi l'écrire et, pire, l'émettre?
  2. Ciblé. Un communiqué portant sur un développement en génomique envoyé à un journaliste sportif?
  3. Clairement écrit. Un communiqué est supposé répondre aux questions principales (Qui? Quoi? Quand? Pourquoi? Où?) et devrait éviter les overdoses de buzzwords.
  4. À date. Si c'est trop tard, c'est trop tard. Tant pis. Et en plus, ça peut être mêlant.
  5. Signé. Il faut qu'il y ait un contact pour l'information, avec une (ou des) façon(s) de rejoindre cette personne.

7 novembre 2006

L'état de la blogosphère, octobre 2006

À tous les trois mois, Dave Sifry, pdg de Technorati (un outil pour "monitorer" les blogue) met en ligne ce qu'il appelle le State of the Blogosphere sur son blogue.

Voici le résumé de son résumé (la traduction est la mienne):
  • Technorati suit maintenant plus de 57 000 000 blogues.
  • Les efforts de l'entreprise pour lutter contre les splogues portent fruit, ce qui a notamment comme effet, à son avis, de réduire la vitesse de croissance de son index.
  • La blogosphère double de taille à tous les 230 jours.
  • 100 000 blogues sont créés à chaque jour. En baisse légèrement, expliqué par Sifry par leur lutte aux splogues.
  • Il y a une forte corrélation entre l'âge et la fréquence de mise en ligne de billets sur un blogue et "l'autorité" que Technorati confère à celui-ci.
  • La globalisation de la blogosphère se poursuit. L'anglais et l'espagnol sont utilisés sur des blogues un peu partout dans le monde. Les deux autres langues les plus importantes (le japonais et le chinois) ont des impacts géographiques plus réduits.
  • Le farsi est maintenant une des 10 langues les plus utilisées dans les blogues. Cela fait suite aux tensions au Moyen-Orient (et cela démontre encore comment les blogues ont un impact sur les affaires courantes, et vice versa).

4 novembre 2006

John Kerry et les jokes plates

Les images



La réaction souhaitable

La gestion de crise, ce n'est pas très complexe. Réagir rapidement, clairement, humblement. "The joke I tried to make what a stupid thing to say. That isn't what I meant. It's very embarrassing. I apologize to the troops."

1 novembre 2006

Les blogues les plus "influents" du Québec

Basta! Assez! La liste de Houssein (un blogueur que j'aime bien, par ailleurs) n'a rien à voir avec "les blogues les plus influents du Québec". RIEN!

L'influence, selon le Petit Robert, c'est l'action qu'une personne exerce sur quelqu'un ou encore le pouvoir social d'une personne qui amène les autres à se ranger à son avis. Parmi les synonymes, on compte ascendant, pouvoir, persuasion et autorité.

Dans plusieurs des cas sur cette liste, on peut parler de popularité, de qualité d'écriture, de communauté, de gentillesse, de ce que vous voulez mais pas d'influence.

Ahhhh, ça fait du bien.

En passant, c'est le billet de Dominic qui a fait déborder le vase.