1 décembre 2005

Wal-Mart et le travail des enfants

Vendredi, Zone Libre diffusera a un reportage au sujet de Wal-Mart et le fait que des enfants travaillent pour des sous-contractants de l'entreprise. Il y avait un reportage aux nouvelles hier (je ne l'ai pas vu).

Martin (qui lui l'a vu) commente que "Il n'y a pas de solution-miracle. (...) Dans tous les cas, la position facile à adopter est celle du spectateur de salon: l'indignation." Et Pier-André (qui l'a aussi vu) ajoute "ces enfants, s'ils travaillaient, c'est parce qu'ils ont besoin d'argent. (...) À quand la suite ? Est-ce le rôle de Wal-mart ? Non. Le rôle de l'état."

Mon avis?

C'est triste. Sérieusement.

Mais à qui est-ce la faute? Deux coupables: les consommateurs nord-américains et les gouvernements locaux. (Pier-André ne spécifie pas de quel(s) gouvernement(s) il parle quand il invoque leur responsabilité.)

Soulignons que les ventes de Wal-Mart ont encore augmentées de 9% au cours de la dernière année selon MarketWatch.

Que fait Wal-Mart pendant ce temps? Ont-ils une responsabilité?

Tiré de l'article du site de Radio-Canada:
La réaction de Wal-Mart
Mis au courant de cette situation, les responsables de Wal-Mart ont envoyé des vérificateurs au Bangladesh. Après avoir confirmé que les usines en question employaient bel et bien des enfants, l'entreprise a annulé toutes ses commandes.
Il me semble que c'est la meilleure réaction possible dans les circonstances. Que demander de plus?

MÀJ: Je savais qu'il y avait un blogueur québécois qui en avait parlé plus tôt mais je ne me souvenais pas qui. C'était Épicure qui en parlait ici.

1 commentaire:

Hugo a dit...

Je me disais justement que le porte-parole de Wal-Mart au Québec méritera son bonus annuel cette semaine. Il vient de se faire cuisiner par Maisonneuve à la radio encore ce midi.

Pour répondre à ta dernière question, en réaction à la nouvelle hier à la télé de Radio-Can, un type dont j'oublie le nom, représentant une ONG dont j'oublie aussi le nom, disait que la réaction idéale de Wal-Mart aurait plutôt été de dire: "Nous irons dans cette usine pour travailler avec eux pour rectifier la situation." L'idée étant bien sûr de protéger les dizaines d'adultes qui gagnent leur vie dans cette shop.

Pour tes autres questions, tu résumes bien le dossier. À la base de tout ce désastre, il y a un affreux manque de solidarité humaine.