25 janvier 2006

Le word of mouth ou le bouche-à-oreille

Jeudi et vendredi dernier se tenait le Word of Mouth Basic Training: Master the Art of Word of Mouth, Viral, Buzz and Blog Marketing, une conférence organisée par la Word of Mouth Marketing Association. Vous trouverez des billets écrits suite à la conférence ici, ici et ici.

C'est mon "hook" pour vous présenter quelques statistiques sur le word of mouth ou, en français, le bouche-à-oreille.

La WOMMA définit le word of mouth comme étant le geste posé par des consommateurs qui offrent de l'information à d'autres consommateurs et le word of mouth marketing comme étant le fait de donner aux gens une raison de parler de vos produits et services et de faciliter cette conversation. On ajoute que c’est l’art et la science d’encourager la tenue de communications actives et mutuellement constructives entre des entreprises et des consommateurs ainsi qu’entre les consommateurs eux-mêmes.
  • 67% de toutes les décisions d'achat sont d'abord influencées par le bouche-à-oreille (McKinsey).
  • 90% des clients identifient le bouche-à-oreille comme étant la source la plus crédible d'information au sujet des produits et services qu'ils achètent (NOP World).
  • 44% des consommateurs disent éviter d'acheter des produits qui font trop de publicité et 56% des gens disent avoir cesser de faire affaire avec des entreprises qui leur ont manqué de respect (Mood and Mindset Study Canada)
  • Le bouche-à-oreille se produit à longueur de journée. Il se produit au sein de familles (88.9%), dans nos réseaux sociaux (77.1%), au travail (71.0%), au sein des communautés virtuelles auxquelles nous participons (55.0%), avec nos voisins (53.9% et dans des groupes d’intérêts communs (45.7%). (Recherche canadienne de Agent Wildfire)
  • On fait confiance à son partenaire (90%) et à ses amis (65%) mais pas aux manufaturiers (27%), aux publicités (14%) ou aux célébrités (8%) selon Yankleovich.
  • 44% font confiance aux marques qui utilisent des messages publicitaires de masse. Dans le cas des Canadiens, ce ne que 14% d’entre eux selon Environics.
  • 43% des entreprises sont engagées dans des campagnes de marketing bouche-à-oreille ou comptent s’y engager dans les six prochains mois.
  • 77% du bouche-à-oreille se produit face à face, 17% au téléphone et 6% en-ligne (Northeasten University)
Toutes ces statistiques viennent du billet de Sean Moffit, pdg de Agent Wildfire. Pour sa part, il définit le bouche-à-oreille comme étant "the passing of opinion between one person and other(s) about products, services, retailers or ideas."

Un document intéressant sur le sujet est un PDF intitulé WOM 101 produit par la WOMMA.

Mise à jour: Martin Gauthier a écrit sur le sujet il y a une couple de semaines.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Très intéressant ce type d'info!

Je savais que ça existait déjà, mais que 43% des entreprises pensent à combiner «campagnes de marketing» avec «bouche-à-oreille» ça devient de plus en plus insidieux. Le gars dans l'ascenseur que t'entend vanter tel ou tel produit, a peut-être été engagé pour répendre cette «bonne nouvelle» aux 4 coins de la ville. Troublant...

marcsnyder a dit...

Vrai. Mais la WOMMA a un code d'éthique en rédaction. Le sommaire du projet est très clair:

1. Consumer protection and respect are paramount
2. The Honesty ROI: Honesty of Relationship, Opinion, and Identity
3. We respect the rules of the venue
4. We manage relationships with minors responsibly
5. We promote honest downstream communications
6. We protect privacy and permission


MS