Les gens de chez National qui conseillent Guy Cloutier devraient jeter un coup d'oeil à cet article publié par le Wharton College.
Intitulé When the CEO is the Brand, But Falls from Grace, What's Next?, on y discute les pours et les contres de donner son nom à son entreprise et les conséquences de cette décision lorsque le fondateur ne peut plus exercer ses fonction et ce, notamment dans le cas où celui-ci est mêlé à un scandale. On y étudie notamment le cas de Martha Stewart.
Est-ce que les gens achètent des billets pour Don Juan pour ou à cause de Guy Cloutier? Non. Est-ce que, pour certaines personnes, le fait que Guy Cloutier produise le spectacle est un facteur de décision (positif)? Oui.
Une des choses que Guy Cloutier Communications (l'entreprise) devra faire au cours des prochains mois, c'est de démontrer que leurs projets sont tellement bons que ceux-ci "survivront" au scandale de l'individu.
La récente décision de nommer Véronique Cloutier (que je ne connais pas personnellement) PDG par intérim me semble être une excellente décision. Elle a la crédibilité nécessaire à mon avis. Évidemment, le fait de la décrire comme étant la "vice-présidente de l'entreprise" et de dire d'elle qu'elle est "très au fait des dossiers" ne peut pas nuire. Sans compter qu'elle a aussi un capital de notoriété et de sympathie très élevé.
UPDATE: Je viens de trouver le communiqué qui annonce la nomination de Véronique Cloutier. On y apprend qu’Enigma Communications est la boîte qui s’occupe maintenant de Guy Cloutier Communications. On ne dit pas si Roch Landriault (de chez National) continuera de s’occuper de Guy Cloutier à titre individuel.
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