Comme j'avais souhaité la bienvenue à Michel Vastel, j'en fais de même avec lui.
Je lui ai laissé un commentaire sur son billet inaugural, mais comme les commentaires sont modérés, je le copie ici pour être sûr.
Deux commentaires/questions/pistes de réflexion
Vous écrivez:
"J’ai choisi la presse écrite «magazine» parce qu’elle permet la réflexion, l’analyse, le recul, la mise en perspectives. Bref, tout le contraire de l’instantanéité du blogue."
Je vous soumets:
Le blogue permet à la fois l'instantanéité ET la réflexion. La preuve: votre billet sur Joe Dassin.
Le blogue permet aussi un certain nombre de choses que le magazine ne permet pas.
1. La permanence des propos.
Je suis abonné à L'Actualité; après l'avoir lu, je le recycle.
Je suis abonné à votre blogue; après l'avoir lu, je peux y revenir.
2. La capacité, pour le lecteur, de commenter.
Et ne me dites pas que je peux écrire une lettre pour publication dans L'Actualité. Parce que a) je ne sais pas si elle sera publiée et b) parce que les autres lecteurs n'ont pas la capacité de commenter mon commentaire. En tout cas, pas en temps (presque) réel.
3. La facilité de faire des hyperliens.
Vous, comme auteur, pouvez faire un lien vers le sujet dont vous traitez (d'ailleurs, un lien vers l'article du Devoir que vous commentez aurait été utile). De plus, je peux commenter votre blogue sur le mien (http://emm-ess.blogspot.com) en liant vers le vôtre.
4. La capacité de vous corriger.
Si vous écrivez quelque chose dans L'Actualité et que vous vous apercevez (ou êtes avisé) que vous avez fait une erreur, vous ne pouvez pas vous corriger. Sauf deux semaines plus tard. Et même dans ce cas, le lecteur n'est pas avisé de la correction.
Si je ramasse une copie de L'Actualité dans une salle d'attente de dentiste et que je lis un article erroné (corrigé, peut-être, dans une édition subséquente), je n'en suis pas avisé.
Si vous faites une erreur dans un billet d'un blogue, vous pouvez venir l'amender avec un lien vers votre correction. Le lecteur est gagnant et vous aussi.
Vous écrivez:
"Je crains d’abord de ne pas être assez lu. On me jugera d’après la fréquentation. C’est l’équivalent des cotes d’écoute à la télévision."
Je vous soumets:
Vous devriez d'abord craindre d'être inintéressant ou de manquer de pertinence. Exactement comme dans le média imprimé. Ou tout autre média.
Êtes-ce que vous craignez, lorsque vous soumettez un texte à la rédaction de L'Actualité, "ne pas être assez lu". Est-ce que l'auteur d'une série télévisée doit être motivé par les cotes d'écoute? Ou par la qualité de son produit?
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