28 avril 2011

Maxime Roussy, l'auteur de littérature jeunesse, accusé de crimes contre une jeune fille

L'auteur des séries de livres pour adolescents  Pakkal et adolescentes Le blogue de Namasté, porte-parole du volet jeunesse de Phobies-Zéro et conférencier dans les écoles est accusé de crimes grave contre une jeune fille qui avait entre 12 et 16 ans au moment où ont débuté les gestes qui lui sont reprochés.

J'en parle pour une couple de raisons. Ceux qui me connaissent bien savent que je suis demeuré extrêmement proche de la fille d'une de mes ex. Celle-ci est maintenant âgée de 13 and (la fille, pas l’ex!) et je l’aime toujours comme si c’était la mienne. Il va sans dire que des accusations comme celles-là me lèvent le cœur. Sans compter que ça me fait très peur. Et ce, même si la présomption d’innocence existe et que c’est quelque chose d’important dans notre système.

J’en parle aussi à cause de la page Facebook de Maxime Roussy (non, je ne mets pas de lien) où les fans de l’auteur se déchaînent aujourd’hui. En particulier, ce post m’a particulièrement touché:


Mettons que les chances que cette jeune fille soit contactée par les authorités policières sont assez élevées. En tous les cas, je le souhaite.

Je souligne aussi ce post mis en ligne mardi après-midi. Il se passe de commentaires.


Enfin, je vous laisse en vous rappelant que ce site est le mien et que les commentaires qui y sont hébergés sont (partiellement) de ma responsabilité. Et que, dans ce contexte, je vais me permettre d’effacer ceux que *je* trouve inappropriés.

6 commentaires:

Clovis Roussy a dit...

Dois-je vous rappeler que Maxime Roussy a droit à la présomption d'innocence? Votre façon de présenter la situation établit ouvertement sa culpabilité alors qu'il n'a pas encore été jugé et encore moins condamné.

Votre billet participe à une couverture médiatique largement biaisée qui a contribué à la condamnation par défaut de Maxime. Ce n'est pas à nous de nous prononcer sur sa culpabilité ou son innocence. En vertu de la présomption d'innocence à laquelle il a droit, il est essentiel de ne pas le condamner prématurément et de lui accorder le bénéfice du doute.

D'autre part, l'interprétation personnelle que vous faites des propos de monsieur Roussy est non seulement ouvertement tendancieuse, mais aussi tout à fait hors de propos.

Cordialement,

Clovis Roussy

marcsnyder a dit...

Bonjour Clovis,

Non, ce n'est pas nécessaire de me le rappeler, je le sais. Je l'ai d'ailleurs écrit en toutes lettres ajoutant même que c’est quelque chose d’important dans notre système.

Je vous comprends de vouloir vous cramponner jusqu'au bout à la possibilité que les accusations soient fausses (comme vous le dites dans un autre texte paru sur la toile): Maxime est non seulement votre mentor mais votre cousin.

Votre attitude vous honore. Tout comme le ton respectueux de votre commentaire.

J'espère que je réagirais de la même façon que vous si un de mes proches passait par une épreuve pareille (et, oui, je sais d'expérience que c'est une épreuve difficile à la fois pour celui est accusé que pour ses proches).

Je ne présume pas de la culpabilité de M. Roussy: je n'en sais rien. Je ne le connais ni d'Ève, ni d'Adam (pas même comme auteur) non plus que je ne connais son accusatrice (en fait, je ne crois pas la connaître, son identité m'étant inconnue).

Cela étant dit, je suis un conseiller en communications qui me spécialise dans le domaine des médias sociaux depuis plusieurs années. Et j'ai une relation quasi-paternelle avec une fille d'à peu près le même âge que son accusatrice.

À ces deux titres, je croyais (et je continue de croire) qu'il était pertinent d'intervenir comme je l'ai fait. Je suis sincèrement désolé si mes propos vous ont causé de la peine.

Cordialement,

Marc Snyder

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit...

En tout point d'accord avec Clovis Roussy. Je trouve votre point de vue tout aussi subjectif, vu le lien que vous évoquez vous-même avec la fille de votre ex, que celui du cousin de Maxime Roussy. Comme j'ai consacré ma dernière chronique à ce cas et à la nécessité de préserver la présomption d'innocence, concept malmené par un féminisme d'État déviant et par des médias sans éthique, je vous laisse un hyperlien y menant. Salutations.
http://olivierkaestle.blogspot.com/2011/04/maxime-roussy-je-ne-sais-pas-et-vous.html

Clovis Roussy a dit...

Vous m'avez mal compris. Vos qualifications et vos relations interpersonnelles n'ont rien à voir avec l'affaire. Non plus que ma relation avec Maxime. Sa mise en accusation vous a sans doute choqué, mais là n'est pas la question: le fait est que je trouve votre article pernicieux et dangereux, car il insinue que Maxime est coupable auprès de vos lecteurs. L'interprétation personnelle que vous faites des propos de Maxime est, je le répète, ouvertement tendancieuse.

En raison de quoi, avec tout le respect, monsieur Snyder, je vous demande de bien vouloir retirer cet article de la circulation, afin de respecter non pas les proches de Maxime, non pas Maxime lui-même, mais la présomption d'innocence à laquelle Maxime a droit légalement et moralement.

J'ai bon espoir que vous comprendrez mes revendications.

Cordialement,

Clovis Roussy

Catherine Ménard a dit...

Bonsoir,

Je pense comme Clovis et Olivier. Cet article, et même si vous parlez de la présomption d'innocence importante dans notre système, suppose qu'il est déjà coupable.

Je trouve incorrect que vous utilisiez des choses prises sur Internet, comme la supposée petite fille qui parlait avec Maxime 4h par soir, par msn et par facebook. Vous n'avez aucune preuve de cela et vous vous en servez pour ajouter des preuves à sa «culpabilité»

Même chose pour la réplique de Maxime qui dit que c'est parce qu'on ne le connaît pas vraiment. Il s'agit d'un être extrêmement farceur. Et ayant droit à la présomption d'innocence, vous l'inculpez comme si, derrière cette phrase sans insinuation, il disait «regardez, je suis coupable pour des actes répréhensibles»

Merci beaucoup de m'avoir lue.
Bonne soirée

Anonyme a dit...

Je suis tout à fait d'accord avec Clovis, Olivier et Catherine. Non mais sérieux, pas fort ce que vous avez écrit .