Voyons comment je suis en désaccord.
Primo, pour moi, les ruptures de vedettes sont sans intérêt. Comme d'ailleurs leur orientation sexuelle. De toute évidence, ce n'est pas le cas pour tout le monde: il existe toute une industrie des médias à potins qui vit très bien merci.
Marc Cassivi est en désaccord avec moi: il nous dit essentiellement que c'est correct que les médias couvrent ce genre d'affaires:
C'est une histoire de rupture assez banale. (...)Donc, la première question à se poser c'est: est-ce que c'est d'intérêt public? Selon lui, oui. Selon moi, non. OK.
Dans 99,9 % des cas, on n'en entend pas parler dans les médias. Sauf lorsqu'il s'agit d'une personnalité publique. (...)
Ce sont les risques du métier. En 2010, une personne exerçant un métier public doit raisonnablement s'attendre à voir ses déboires judiciaires étalés dans les médias.
Alors qu'est-ce qui est si mesquin, selon lui?
Le dérapage ne se trouve pas tant dans la nature de la nouvelle que dans son traitement. (...) Il a choisi de ne pas discuter publiquement de son homosexualité. Son orientation sexuelle a beau être un secret de Polichinelle dans le milieu de la télé (...)
Donc, secundo, la conclusion que tire Cassivi, c'est que l'article n'aurait pas dû être écrit, pas parce c'est une nouvelle inintéressante, pas parce Legendre est gai, mais bien parce que Legendre avait choisi de ne pas sortir du placard. C'est, là aussi, une conclusion que je réfute.
Par ailleurs, aurait-il été possible d'écrire l'article sans révéler le fait que le conjoint de Joel Legendre est un gars? À mon avis, non.
Tercio, bien sûr, Cassivi se permet de supputer sur le fait que la nouvelle a peut-être été publiée parce Legendre n'est plus à l'emploi de Quebecor et qu'il anime maintenant à Radio-Canada. Et, ce faisant, prête des intentions malveillantes à son compétiteur.
Je l'ai déjà dit, la guéguerre entre le quasi-consortium Gesca/Radio-Canada et celui de l'empire Quebecor m'irrite au plus haut point.
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