25 décembre 2011

Mes liens de la semaine

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18 décembre 2011

Mes liens de la semaine

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16 décembre 2011

Il faut penser avant de modifier des pages sur Wikipédia

Félicitations à Bell Pottinger pour sa performance dans le dossier de ses modifications de pages de l’encyclopédie en ligne Wikipédia (NB: Pour ceux qui ne sont certains, oui, c'est de l'ironie!).

Les règles encadrant la gestion des conflits d'intérêts sont claires:
Modifier un article sur un sujet où vous êtes un expert ou un spécialiste, même reconnu, n'est pas en soi un conflit d'intérêt. Cependant, si vous êtes payé pour modifier le contenu de l'encyclopédie ou si vous avez un intérêt financier quelconque en rapport avec le sujet traité, il est fortement déconseillé de contribuer à Wikipédia. Vous êtes encouragé à révéler vos liens d'intérêts sur la page de discussion et à proposer vos modifications sans les faire vous-mêmes. D'autres contributeurs actifs sur cette page jugeront alors de leur validité sur la base des principes fondateurs de l'encyclopédie. (Source: article sur les conflits d'intérêts sur Wikipedia; les emphases sont de moi)
Alors, si vous êtes une agence de communications, vous devriez vous abstenir de modifier des  pages de Wikipédia.

Et, franchement, si vous vous faites attraper, de dire que «c'était pas illégal!» n'est certainement pas la meilleure des défenses!
James Thomlinson, head of digital at Bell Pottinger said: ‘Biggleswiki is one of a number of accounts that the digital team have used to edit Wikipedia articles. This account has been in operation for over a year. I would like to point out that while we have worked for a number of clients like the Prostate Centre, we have NEVER done anything illegal!’

11 décembre 2011

Mes liens de la semaine (weekly)

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6 décembre 2011

Les campagnes de communications ne fonctionnent pas sur les médias sociaux


Je comprends que c'est quelque peu antinomique d'intituler un billet comme ça quand je tiens un blogue sur les communications, les relations publiques et les médias sociaux depuis près de huit ans.

Maintenant, si vous me donnez une chance de m'expliquer...

Ce que je dis, en vérité, c'est que les campagnes de communications ou de marketing utilisant les médias sociaux ne suffisent pas.

Ça fait maintenant deux textes que je publie récemment sur le fait que les médias sociaux (ou numériques) influencent plusieurs fonctions de l'organisation et qu'il faut regarder le tout d'une façon organique.

Récemment, j'ai proposé le même titre à une organisation pour une conférence qu'ils voulaient que je leur donne (ils ne l'ont pas aimé; pas assez marketing, je présume). Mon raisonnement était (et demeure) le suivant:
c'est loin d'être assez de faire en sorte que les campagnes de communication des organisations deviennent sociales; c'est l'organisation au complet qui doit le devenir (plus social). Ma conférence porterait donc, si elle est acceptée, sur l'ensemble des gestes qu'une organisation pourrait/devrait poser pour aller plus loin que les simples campagnes de marketing sur les médias sociaux. 
Voilà que je lis un billet intitulé 4 Strategies For Engaging Facebook Fans No Matter How “Unsexy” Your Brand Is sur le blogue de KISSmetrics.

Si l'auteur tentait de convaincre ses lecteurs qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une marque «sexy» pour créer une relation avec ses fans sur Facebook (cela va sans dire), c'est une tout autre confirmation que j'en ai retiré: c'est le fait que les campagnes de communications ne fonctionnent pas sur les médias sociaux.

Comprenons-nous bien: si les médias sociaux fonctionnent (et c'est le cas!), les campagnes de communications sur les médias sociaux ne fonctionnent pas.

Regardez les deux tableaux qui suivent et essayez de me contredire...

Webroot Social Media Growth

Blue Cross Social Media Progress on Facebook

Ce sont les résultats des «campagnes» de Webroot et de la Independence Blue Cross. Deux marques passablement peu sexy.

Mais est-ce que c'est payant d'avoir un «boost» comme ça si, aussitôt que la campagne est finie, la croissance cesse? À mon avis, non. Je préférerais une croissance moins abrupte mais plus soutenue. Et vous?

5 décembre 2011

Les médias sociaux, plus que des communications (un autre point de vue)

Vendredi, j'ai publié un billet sur ma vision des médias sociaux comme outil de transformation des organisations.

Samedi, je lisais un billet intitulé Social Business: Be Careful What You Wish For sur le (très intéressant) blogue de Tom Webster.

Évidemment, si j'en parle, c'est que Tom est pas mal d'accord avec ce que j'écrivais. Je cite (les emphases sont de moi):
(...) the best example of this kind of existential change lies not in the case studies of our currently celebrated crop of social media superstars, but in a well-documented (and with good reason) example from the past: the legendary TPS (...) the Toyota Production System. (...) The TPS was less a “manufacturing strategy” than a complete change in the theory of the firm. Toyota realized that they couldn’t simply increase their manufacturing quality standards unless their employees were thoroughly empowered to make those changes – in other words, they couldn’t have “just-in-time” inventory unless every employee was empowered to act in real time. So one of the central tenets of TPS was less about “six sigma” or other trailing variables, it was simply this: any employee can stop the assembly line. (...)
I believe that the successful models for a new, social business will have a similar approach. As we move from the “just-in-time” era to the real time era, the theory of the firm must change to keep pace, or new upstarts built on better models will upend the incumbents again. If your business is not structured to allow employees to “stop the line,” you might find the line stopping anyway – only not at a time of your choosing. (...) (I)f you are not the market leader in innovation or operational excellence (...) you’d better be nailing customer intimacy and be structured to do so. And as I write this on the cusp of 2012 (likely the end of the world, anyway), that means a business structured around real-time public feedback and rapid response.
Je traduis (et paraphrase) le dernier passage en gras: Si votre entreprise (ou organisation) n'est pas structurée de façon à que les employés aient la latitude d'agir, vous pourriez bien vous retrouver dans une situation où ce sont des forces extérieures qui vous forceront à agir.

Alors, est-ce que les membres de votre organisation ont la latitude d'agir?

4 décembre 2011

Mes liens de la semaine

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2 décembre 2011

Adopter les médias sociaux, c’est beaucoup plus que simplement utiliser de nouvelles technologies de communication


Les médias sociaux et/ou numériques relèvent d’une fonction de communication, bien sûr, mais leurs possibilités ne se limitent pas à celle-ci. En fait, la transformation numérique à laquelle les organisations doivent faire face entraîne(ra) des changements structurels à l’ensemble de l’organisation; changements dont l’objectif est de profiter au maximum des possibilités qu'offrent les médias sociaux.

L’expérience numérique (ou digitale ou sociale) influence les modèles d’affaires, les processus opérationnels, la gouvernance, l'existence de certaines fonctions organisationnelles et l’interaction entre elles, et même les marchés et clientèles cibles de l’organisation.

Pour que cette transformation en profondeur puisse se faire en prenant avantage de toutes les opportunités que les médias sociaux nous apportent, j’en suis venu à penser (et ceci était, il n’y a pas si longtemps, une hérésie) que cette transformation devrait être déclenchée au sommet de la pyramide organisationnelle (top-driven, plutôt que bottom-up).

Une personne intelligente, motivée et convaincante au sein de l’équipe des communications peut changer un certain nombre de choses. Mais pour réellement transformer une organisation, il faut que la haute direction fasse plus que simplement accepter ces changements. La haute direction doit pousser pour qu'ils se fassent.

La haute direction doit, notamment, imposer une vision tendant vers la transformation, l’évolution et l’innovation. Et cette vision doit être appuyée sur les indicateurs d’évaluation pertinents (KPI ou key performance indicators) comprenant, notamment, le taux d’adoption des nouvelles techniques de communication.

Malgré tout le bruit que l’on fait actuellement autour de l’adoption des médias sociaux par les organisations, on a encore beaucoup (beaucoup!) de chemin à parcourir avant de crier victoire.

Mais les organisations qui approchent ces changements en se disant que ce sont simplement des changements technologiques font fausse route. Ce sont des changements de comportement qui sont nécessaires. Et ces changements relèvent de la gestion et des gens. Pas juste des technologies.

P.-S. J'y reviendrai sûrement dans de futurs billets.